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Éloge de l'ombre : Japon et Occident

  • Photo du rédacteur: TetsugakuChat
    TetsugakuChat
  • 4 août 2024
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 11 août 2024

Après une année de recherche, j'ai le plaisir de mettre en ligne mon premier mémoire. Cette étude s'inscrivant dans mon cursus de master en philosophie examine la place et la valeur accordées à l’ombre dans les traditions esthétiques japonaise et occidentale.


Eloge de l'ombre, les temples et les sanctuaires japonais

Les ouvrages de référence, "Éloge de l’ombre" de Jun’ichirô Tanizaki et "Recherches philosophiques sur l’origine de nos idées du sublime et du beau" d’Edmund Burke, servent de points de départ à une étude comparative approfondie et plus large des deux traditions. Le lexique commun aux deux textes – nuit, noirceur, obscurité, ombre – et la valorisation de ces thèmes interrogent naturellement la possibilité de thèses communes. Le principal défi méthodologique consiste à éviter de superposer les perspectives de Burke et Tanizaki ou à l’inverse de tomber dans une dichotomie stricte entre Japon et Occident. En effet, malgré des différences conceptuelles, des points communs émergent de l’expérience de l’ombre, tels que le jeu de l'imagination, le double mouvement d'attraction-répulsion, et un lien particulier à la spatio-temporalité. En comparant les concepts esthétiques et philosophiques présents dans les textes (Sublime, Beau, Wabi-sabi, Fûryû, Yûgen) et en analysant les deux traditions, nous nous interrogeons sur la possibilité d’entrevoir un sensus communis dans l’expérience de l’ombre, ou encore une universalité restreinte permettant de prendre en compte le fait que l'homme est de facto enraciné dans sa propre culture.


Mémoire disponible en cliquant ici.

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